Par Lucile, le 27 janvier
Le riz, Oryza sativa, est la céréale la plus consommée en Asie.
Les tiges de riz sont coupées aux racines avec une sorte de faux traditionnelle.
On coince ensuite les différentes tiges de riz entre deux bambous reliés par une corde, ce qui permet de taper les tiges de riz contre une planche de bois. Les grains de riz tombent alors.
Ceux-ci sont recouverts d’une fine écorce. Pour l’enlever, on place le riz dans des pots solides d’environ cinquante centimètres de hauteur. Puis deux personnes munies de longs bâtons tapent le riz, l’une après l’autre. Cela permet d’enlever l’écorce qui est maintenant réduite en poussière.
Pour séparer le riz de la poussière d’écorce, on met le tout dans un grand plat en bambou. On remue le plat pour faire en sorte de sortir la poussière d’écorce qui est plus légère. Elle sera donnée aux animaux.
Pour pouvoir cuisiner ce riz il faut le laisser tremper dans l’eau pendant trois heures.
Pour faire du riz collant, « sticky rice » en anglais, on fait cuire le riz dans un récipient en bambou, à la vapeur, pendant vingt-cinq minutes. Ensuite on le met dans des petits pots en bambou.
Il y a trois variétés de « sticky rice » : le blanc, le violet et le marron. Les Laotiens mangent la variété blanche à tous les repas. Les riz marron et violet sont utilisés pour les desserts. Seul le riz blanc, symbole de pureté, est donné aux moines.